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Travaux sur la coque

 

Mise à nue de la coque

Les œuvres vives de la coque (parties immergées) ont entièrement été mises à nue, jusqu’au polyester.  L’objectif est de repartir sur une base saine, tout en vérifiant l’état de la coque.

Pour cela, toutes les anciennes couches d’antifouling ainsi que le primaire ont été décapés à l’aide de grattoirs. Puis la coque a été poncée à la ponceuse orbitale, avec des disques abrasifs 120.

Quelques reprises sont apparues, relatant probablement des chocs antérieurs. Bien faites, celle-ci n’ont pas été retouchées. Pas de présence d’osmose. La quille, en fonte, a également été décapée totalement.

Cette phase a demandé 6 jours complets de travail, dont 3 jours à plusieurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passe-coque repris à l'enduit époxy, avant ponçage. De plus, les vannes d'évacuation d'eau de cockpit ont été refaites complètement.

Reprise du joint de quille

Pour refaire complètement le joint de quille, il aurait fallu déquiller. Or, les boulons de quille, en inox, sont propres. La jonction quille/coque l’est aussi. Il n’est donc pas nécessaire de se lancer dans une telle opération à l’heure actuelle. L’objectif est de refaire, seulement en surface, le joint de quille.

Le joint de quille actuel est dégratté au maximum.

La partie avant du joint de quille laisse apparaitre un jour important, mais pas majeur.

Cet espace est repris avec de l’enduit époxy (mastic epoxy Watertight). Le joint quille est repris ensuite avec du SIKA 292 i.

Passage du primaire

La coque étant désormais à nue, il est nécessaire de repasser un primaire, avant l’antifouling. Il est choisit un primaire époxy (Primepox 7030). Cette résine epoxy bi-composant permet d’isoler totalement le polyester de l’humidité, afin entre autre, de limiter l’apparition d’osmose.

3 couches de primaire époxy sont appliquées, aussi bien sur la coque, que sur le safran et la quille. 2.5 kg de primaire époxy par couche. J’ai compté 4h par couche.

Reprise des imperfections

L’ensemble des imperfections de la coque et de la quille sont reprises avec de l’enduit époxy (mastic epoxy Watertight). L’emplacement des vannes est également repris à l’epoxy.

Ponçage au 120.

Passage de l’antifouling

L’antifouling est une peinture spécifique libérant des biocides. Ces biocides permettant d’empêcher (en théorie) que les organismes vivants dans l’eau ne se fixent et se développent sur la carène.

Le programme de navigation étant assez soutenu et aucun mouillage fixe n’étant prévu pour le moment, il a été choisi un antifouling matrice dure : il a une bonne résistance à l’abrasion et aux frottements et peut être réactivé par ponçage en cours de saison.

2 couches ont été appliquées.

Autres travaux réalisés en lien avec la coque

 

  • Démontage du safran et vérification de la liaison entre la mèche et le polyester.

  • Changement de la bague hydrolub’.

  • Montage de nouvelles anodes.

  • Réfection des deux passe-coque d’évacuation d’eau cockpit (nouvelles platines d’appui pour les vannes, collage et étanchéité au Sika, enduit époxy).

  • Nouvelle peinture sur les bandes latérales.

Nicholson 33, loussounga
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